i want to break free || Enat (terminée)

douce intransigeante diplomate exigeante sensible susceptible
créative cinglante patiente fière observatrice rancunière intelligente

|| Fille aînée de sa famille, Enat aurait dut hériter des terres de son père si elle avait épouser un homme de DunBröch, mais il fut décider que, dans une tentative d'apaiser les relations avec Corona, elle devrait épouser un noble de là bas en tant qu'héritière d'un des quatre clan fondateur... Bien qu'elle comprenne l'enjeu de sa tâche elle n'en est guère heureuse. || Elle était très proche de son père et de sa mère, mais très peu de sa fratrie, elle est notamment très jalouse de sa petite sœur  qui a put rester à DunBröch... Elle lui reproche souvent d'être la favorite de leur parents. || Très romantique, elle a toujours rêvé d'un mariage d'amour et d'une famille heureuse, évidemment elle rêvait aussi de devenir un jour princesse et bien d'autre chose qui l’embarrasse aujourd'hui... Jamais elle n'avouerait tout cela d'ailleurs. || Petite elle était une insupportable petite peste, toujours à faire en sorte d'être la plus irréprochable possible et n'hésitant jamais à dénoncer sa sœur et ses frères quand ils faisaient des erreurs... Elle était d'ailleurs impitoyable avec eux. || Elle a apprit à monter à cheval et est meilleure cavalière que ses manière de petite noble le laisse penser. Elle aime d'ailleurs assez l'équitation, même si elle ne fait pas galoper sa monture à toute allure... ce serait indigne d'une dame. || Son hermine, Aranel, lui fut offerte par son époux comme présent pour leur fiançailles... Étrangement elle aime beaucoup ce petit animal espiègle et joyeux... mais n'a jamais vraiment remercier son époux pour ce petit compagnon, en tout cas jamais remercier autrement que par le protocole. || Depuis quatre mois qu'elle est à Corona, Enat se sent malheureuse et prisonnière. Elle tourne en rond, n'arrive guère à se faire d'ami dans ce nouveau pays. Depuis son mariage elle est en proie à la mélancolie et ne trouve guère de réconfort que dans la musique. || Enfant, elle était éduquée par une nourrice. Une femme douce et compréhensive, mais terriblement exigeante sur les bonnes manières et les traditions. C'est d'elle qu'Enat tient son tempérament à cheval sur les règles.||


Elle observe les flots qui s'étendent à perte de vue... Un nouveau monde, une nouvelle vie... Et rien ne lui semble pourtant enviable ou agréable. Son regard se promène un moment sur l'équipage de son fiancé, des gens de Corona. Bien habiller, bien élégant, bien comme il faut. Trop comme il faut où était les chant de joie ? Où était le joyeux chaos qui doit régner comme il se doit sur un navire ? Elle sait qu'une fois au sol les choses s'accéléreront, elle sera une femme marier à un noble. Une femme respectable... Une femme de Corona. Elle portera de jolie robe, trop voyante, trop encombrante... Des robes de Corona. Elle ne pourra plus observer les flots ou la neige du Nord. Elle ne pourra plus entendre les hommes s'entraîner ou s'invectiver, tout sera Corona.. .Et elle n'a jamais aimé ce qu'elle entendait sur ce pays. On les disaient faible, frivole, idiot et lâche. Des gens qui ne connaissaient rien au monde, au vrais. Des gens qui avait la chance de vivre dans un monde bénie et joyeux, quand DunBröch ne craignait pas les climats froids et austères... Enat était si fière de sa patrie d'origine, elle savait qu'elle faisait partie des demoiselle bien placée pour en épouser le prince et être appeler à y régner... Le destin en avait décider autrement et elle le regrettait amèrement.

« - Nous arriverons bientôt à Corona, Ma Dame. Vous pouvez en distinguer les rivage au loin. » Elle sursauta légèrement, elle ne l'avait pas entendu arriver. Enat observa le jeune homme qui deviendrait bientôt son époux. « - Oh... Dois-je aller me préparer? » Il y eut un bref instant de silence... Il faisait de son mieux pour rendre leur relation aimable et elle avait bien conscience de ne guère lui facilité la tâche... Lui même se trouvait unis de force à une dame qu'il ne connaissait que peu et d'un pays si hostile... Mais c'était plus fort qu'elle, Enat n'y arrivait pas. Méfiante, distante, un chat sauvage ramené pour être admirer dans un salon... ou en tout cas c'était ainsi qu'elle le ressentait ainsi. Le jeune homme haussa doucement les épaules : « - Vous êtes très bien ainsi... mais si vous désirez j'ai emmener une robe de Corona pour vous. » Elle acquiesça, hésita un bref instant. Une part d'elle-même répugnait à se changer pour s'adapter à la mode de Corona, une autre se sentait mal à l'aise en la présence du jeune homme. Elle finit par s'écarter du rebord et opter pour la robe : « - Je serais dans ma cabine quand nous arriverons. Pourriez-vous m'envoyer une servante? » Il inclina la tête poliment et la laissa s'en aller.