Un royaume en dérive, un conflit entre humains et sorciers et une disparition mystérieuse. Trouverez-vous votre place à Corona ?

 

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 blood on hands, stars in eyes (lielas)

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MessageSujet: blood on hands, stars in eyes (lielas)   blood on hands, stars in eyes (lielas) EmptyMer 6 Sep - 6:02


Avant même d’commencer à t’préparer pour la soirée, ça t’tente pas d’y aller. Faut pas se méprendre, t’attends souvent avec impatience ces soirées où tu décides d’te faire belle pour la scène. Chaque fois, t’fais exprès d’trouver une raison d’passer devant les portes entrouvertes qui mènent à la grande chambre où s’meure ta mère. Ça joue sur tes nerfs d’savoir qu’elle est là, tout le temps, à garder un œil sur ce cabaret qu’elle considère encore comme sien. T’fais tout ce que tu peux pour qu’elle en puisse plus, qu’elle parte s’achever ailleurs mais pas ici. C’est pas l’genre d’endroit qu’on vient visiter pour la mort, plutôt sur le divertissement, la bonne compagnie et des rêves plein les yeux. T’veux rendre l’endroit magique, inoubliable, pour que les sorciers se sentent chez eux et qu’les autres s’laissent gagner par le côté bénéfique de la magie, cette aura qui était typique à la Reine Raiponce – cheveux magiques ou non. Du temps d’ta mère, du temps de Skala, l’cabaret se nommait Poppy’s dreams, car c’était le surnom de votre génitrice  et selon toi, un horrible nom. Ça donne l’impression de rentrer dans un château de poupées, rêve éveillé d’une jeune princesse à l’imagination débordante. Hors de question qu’un pirate d’ta renommée soit associé à pareil image, bien qu’tu sois la seule personne a jamais n’avoir eu cette vision du cabaret à l’évocation de son nom. T’es quelqu’un d’particulier et c’est probablement pour ça que te glisses sans problème dans la peau de Liesl Poplawski, aîné constamment en mer en rôle de parfait petit marin – personne se doute vu ton accoutrement que c’est juste d’beaux mots pour éviter de dire pirate. À la place, tu as fais installé une planche d’bois de belle qualité, où t’as toi-même peint une goutte d’eau prisonnière d’une flamme. Pas d’nom, une simple image, sans explication. Un mystère que tout et chacun peut enjoliver à sa guise.

Pirate. Ce que t’es plus depuis que t’as participé à la mutinerie pour détrôner ta reine, l’impitoyable louve des mers qui t’as amené à mettre à la lumière les pires parties de toi, brodant ton regard doré d’éclairs rouges. Pas que la couleur de tes prunelles soit le plus gros d’tes soucis, t’as pas l’occasion de les montrer à tant de monde que ça. En ce moment elle s’arrête sur une grande silhouette à demi penchée dans l’ombre, à quelques mètres d’où tu te dissimules derrière une porte que tu ouvres finalement à la volée, pour prendre appui dans son cadre. L’temps qu’il s’tourne vers toi et que tu lui fasses signe de te rejoindre, t’as mentionné à une des filles qu’tu serais plus long avant d’monter danser, si tu décides pas tout simplement de passer ton tour ce soir. T’peux bien faire ce que tu veux, puis si y’a quelque chose qui peut bien te motiver à y aller, c’est bien lui.
Il s’approche, tu te contentes de le regarder faire, un sourire amusé étirant tes lèvres rosâtres seul signe brisant ton visage autrement figé. Y’a beau avoir quelques tables et quelques bourrés en travers d’sa route, l’plus que joli brun s’arrête devant toi. Y’a une minute d’silence qui passe durant lequel vous faites rien d’autre qu’vous regardez, avant de t’effacer pour qu’il puisse entrer, une main tendue vers l’intérieur pour l’y inviter. « Tu veux bien m’faire le plaisir de ta compagnie, m’sieur le marin? »

T’manques pas de glisser un regard appréciateur quand il passe devant toi, refermant la porte d’un coup de poignet puis marchant au-devant de ton invité pour t’appuyer contre l’meuble où git suffisamment d’maquillage pour contenter une fille pendant quatre saisons – pour donner les effets qu’tu veux et tromper l’œil le plus avisé, t’as du travail à faire et chaque outil à son utilité. « T’es venu pour me voir danser? J’sais pas encore si j’vais y aller, » qu’tu dis en faisant la moue, tournant un regard pétillant vers l’marin à travers ton miroir. « Danser, danser, danser. C’est de m’amuser dont j’ai envie, » qu’tu soupires d’façon que certains trouverait exagéré, alors que c’est juste pour exprimer ton désarroi.
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MessageSujet: Re: blood on hands, stars in eyes (lielas)   blood on hands, stars in eyes (lielas) EmptyMer 6 Sep - 20:05


Liesl & Sylas
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Faudrait que t'arrives à l'admettre, mais c'pas si facile, qu't'as passé la journée à juste attendre qu'le soleil disparaisse à l'horizon pour t'retrouver devant le cabaret une fois encore. T'sais que tes hommes t'feraient de belles grimaces lubriques pour dire qu't'as juste ca en tête pour t'divertir d'être coincé à Corona - et à dire vrai t'penses que tu répondrais juste en levant les yeux au ciel avec toute la lassitude qui t'sied si bien parfois. Mais qu'ils ont pas tord - t'as jamais eut d'pensées aussi déplacées que depuis qu't'as découvert l'lieu de plaisirs, et qu'ton presque-frère t'y a glissé la première fois. T'pas vraiment du genre à trouver ton compte dans ces lieux-là; quand il s'agit de te faire plaisir, t'préfère être sur ton bateau à t'faire glisser sur les vagues. Y a rien de mieux pour toi que ce sentiment-là d'être seul au milieu des océans, de faire qu'un avec les flots et d'te faire maitre des mers pendant un temps. Mais ca fait des semaines qu't'as pas relevé l'encre pour ouvrir les voiles - l'Coeur de l'Océan se trouve au port, et tu passes tes nuits à bord bien souvent parce que tu peux plus dormir si t'es pas bercé par les vagues. Ou au moins par la sensation d'être entouré par la coque - t'sais pas l'expliquer, mais c'est l'endroit que tu préfères dans c'monde.
Et tu t'surprends à aimer aussi le cabaret, avec cette porte qui donne pas l'idée de l'endroit que c'est en vrai. Tu en ouvres la porte, pour t'faire happer par la chaleur et l'ambiance lourde d'attente et d'frustration - c'est que bientôt y a une danseuse qui va monter sur scène pour satisfaire le regard avide des hommes. Tu vois les tiens qui s'mette en recherche de quoi satisfaire leur propre envie - et tu les laisse faire. T'sais que les empêcher d'se faire quelques plaisirs coupables ca va pas les aider à tenir en place jusqu'à ce que vous puissiez reprendre la mer.

Et en parlant d'plaisir coupable -
liesl - « Tu veux bien m’faire le plaisir de ta compagnie, m’sieur le marin?  » T'souris à l'entente d'la voix qui t'quitte jamais. Même dans tes rêves t'es happé par l'regard doré, cerné de noir, les lèvres purpurines, et la peau foncée - t'sais pas à quoi tu pouvais bien penser avant qu'la danseuse travertie soit dans ta vie. Avant qu'tu te mette en tête d'faire tomber le masque de l'acteur si doué avant d'le mettre aux fers - alors que de moins en moins t'y pense. T'penses juste à aller l'voir dans sa caverne aux merveilles. Et il (elle ?) t'laisse entrer alors qu'tu le rejoins en quelques enjambés sans faire plus attention à c'qu'il se passe autour de toi. T'découvre la salle où elle s'prépare, termine d'mettre son maquillage - t'as pas vu autant d'attirails depuis qu't'as quitté tes soeurs qui seraient folles devant un tel spectacle. Et t'souris de la voir qui t'tourne le dos et s'fait théatral. T'reste dans un coin de la pièce, droit à l'observer - le coeur qui bondit dans sa poitrine à chacun de ses gracieux mouvements.
liesl - « T’es venu pour me voir danser? J’sais pas encore si j’vais y aller, »
sylas - « j'suis venu pour plaire à quelques amis, en vrai. Commence pas à croire que t'es une si bonne raison pour m'voir trainer si souvent dans le coin. » Qu'tu réponds avec un sourire amusé aux lèvres - comme si tu pouvais l'convaincre de ca - ou que tu voulais pas qu'il se jette des fleurs aussi facilement sur ton compte. Ou alors qu'il réagisse - t'sais pas c'est juste un jeu qu't'as mis en place pour pas l'flatter trop souvent. En vrai t'même pas sure de vouloir l'admettre toi même que tu t'fais convaincre facilement par des hommes justement pour l'voir danser.

T'rends compte aussi que sur ton compte il sait rien - qu'tu passe aussi du il au elle en un mouvement parce que ton esprit sait plus où s'fixer. Et qu'tu sais pas c'que tu préfères penser.
liesl - «  Danser, danser, danser. C’est de m’amuser dont j’ai envie » Tu t'glisse alors derrière lui et t'passe tes mains sur ses épaules, avant d'poser près d'son cou qu'tu caresses doucement. T'penchant vers son oreille pour glisser son regard vers votre reflet à tous les deux dans l'miroir.  
sylas - « et à quoi t'voudrais jouer dis moi ? » Qu'tu demandes d'une voix qui manque pas d'chaleur, sans t'départir de ton foutu sourire en coin. Tu t'rends compte qu'il fait aussi briller ton regard, preuve que tu t'prends à ton propre jeu. « parce qu'on pourrait peut être danser ailleurs si tu veux m'faire un spectacle en privé. J'serais pas contre pouvoir être l'seul à profiter d'tes délicieux mouvements. »
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MessageSujet: Re: blood on hands, stars in eyes (lielas)   blood on hands, stars in eyes (lielas) EmptyJeu 7 Sep - 18:39


Non, c’soir c’est pas danser pour régaler les yeux d’tous que t’as envie, t’veux juste profiter d’lui et ses cheveux d’jais et son regard perçant. Lui qui s’avance sans t’lâcher du regard, que t’invites à entrer et l’regarde avec plaisir t’rejoindre sans se faire prier. Tu fermes la porte derrière vous, t’dirigeant ensuite vers l’meuble en bois enseveli sous l’maquillage et accessoires pour que tu te transformes en splendide danseuse. Bien qu’tes phalanges peintes d’noires se glissent dessus, tu détournes pas les yeux du marin qui reste non loin de l’entrée, l'observant entre tes paupières d'braise. T'connais pas grand-chose -pour pas dire rien- d'ton joli marin. Cet aura de mystère qu'il laisse planer sur lui n'fait qu'accrocher davantage ton attention, jusqu'à ce que tu sois là à vouloir en savoir plus, à t'coucher l'soir en t'interrogeant sur son compte, l'voyant s'introduire dans tes rêves où t'imagines mille et un scénarios - sans savoir que chacun est loin d'la vérité. Car si tu la connaissais, la vérité, t'doutes que t'auras accueillit l'brun avec autant enthousiasme.

Mais t'la connais pas alors tu ronronnes en lui demandant s'il est là pour toi, pour t'voir te déhancher. « j'suis venu pour plaire à quelques amis, en vrai. Commence pas à croire que t'es une si bonne raison pour m'voir trainer si souvent dans le coin, » qu'il souffle avec un réponse amusé, t'amenant à claquer ta langue contre ton palais sans qu'ton propre sourire s'efface - du moins, pas le temps qu'un court ricanement t'échappes. T'lèves une main dramatique jusqu'à ton cœur, serrant le tissu contre ta poitrine comme si ton organe souffrait soudainement. « Je ne devrais pas être surprise que tu sois si habile pour fendre les cœurs, » que tu soupires, soupire fané mais regard encore pétillant. « Et bien soit, dans ce cas, je vais devoir y mettre plus d'énergie pour que la prochaine fois, tu viennes que pour me voir. » Tu joins un clin d'œil à ta remarque, laissant ta main retomber gracieusement sur le bois.
Qu'il se laisse traîner par des amis ou vienne par lui-même est, à tes yeux, la même chose. Reste qu'il est là, et t'sais qu'il peut pas décrocher son regard d'toi quand tu t'laisses aller à danser. Il peut bien faire comme si, tu sais que tu le laisses pas indifférent, lui démontrant ton propre intérêt par des regards appuyés et un lot d'sourires - ou comme ce soir, en l'invitant dans ta loge avec une moue ennuyée sur la gueule, à la recherche d'un autre divertissement tant qu'tu puisses profiter encore de sa compagnie.

Tu lui partages c'envie sans subtilité, indiquant que c'est pas de danser que t'as d'besoin ce soir mais plutôt t'amuser. Tu le vois qui quitte son coin pour t'rejoindre, il dit rien mais passe ses mains sur tes épaules une fois qu'il est juste derrière toi, tes yeux s'fermant tous seuls sous l'contact agréable. Il les glisse jusqu'à ton cou qu'il masse délicatement tout en s'penchant contre ton oreille, c'qui t'fais ouvrir les paupières aussitôt pour qu'tu puisses l'observer à travers la glace. « et à quoi t'voudrais jouer dis moi ? » Y'a sa voix chaude qui envoie un frisson descendre l'long d'ton échine, et t'es incapable d'détacher tes yeux d'sa bouche et ses lèvres pleines étirées dans un sourire exquis. Ta voix à toi elle est bloquée dans ta gorge, chaque parcelle d'ton corps n'ayant d'attention que pour les mains brûlantes sur ta peau. « parce qu'on pourrait peut être danser ailleurs si tu veux m'faire un spectacle en privé. J'serais pas contre pouvoir être l'seul à profiter d'tes délicieux mouvements. »
T'as un sourire qui revient à la charge, ta tête s'tournant pour l'regarder carrément cette fois. « Oh? Alors tu viens pour faire plaisir à d'autres mais me réclame pour toi tout seul? » qu'tu roucoules en levant une main à nouveau, faisant marcher tes phalanges contre une d'ses mains qui fait des miracles sur ta nuque. « On dit une danse contre un massage, alors? » que tu ajoutes avec un soupire confortable. Y'a pas à dire, t'as d'ces nœuds qu'tu rêves de voir disparaître, mais trouver de vraies bonnes mains masseuses est malheureusement rare - mais ça semble être une qualité supplémentaire qu'ton marin possède.

« Suis-moi, » qu'tu glisses en te retournant, attrapant sa main entre la sienne pour le tirer derrière toi en-dehors d'la pièce préparatoire. Tu restes le long du mur pour t'diriger vers l'escalier, attrapant celle qui s'occupe des numéros pour l'aviser de te trouver une remplaçante. L'avantage de posséder l'endroit, tu fais ce que tu veux et tant pis si ça déçoit un potentiel client - y'en a qu'un seul qui t'intéresse en ce moment.
T'lâches sa main une fois arrivé à destination, le salon avec une décoration limitée de tes appartements. Tout ce que t'as de précieux est dans ta chambre, dissimulée derrière une porte barrée à l'arrière d'cette pièce. Ici, on trouve deux divans rouges aux bordures dorées, une table en bois usée avec quatre chaises pour l'accompagner, d'lourds rideaux s'agençant aux tissus des causeuses, une armoire et à ses côtés, un petit bar que tu gardes toujours plein d'rhum et verres propres ainsi qu'un chandelier suspendu qui, s'il venait à s'écraser au sol, foutrait probablement l'cabaret en feu au vu des dizaines de flammes s'y reposant. « J'espère que ça ne te dérange pas si l'on prend le temps de boire un verre avant de commencer. » T'attends pas sa réponse avant d'sortir deux verres et les remplir de liquide ambré, t'retournant pour tendre son dû au matelot.
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MessageSujet: Re: blood on hands, stars in eyes (lielas)   blood on hands, stars in eyes (lielas) EmptyVen 8 Sep - 23:21


Liesl & Sylas
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T'peux pas vraiment dire que t'es un bourreau des coeurs - c'que le tiens tu l'as jamais donné, et t'as jamais cherché à prendre celui des autres. T'as bien conscience que t'es pas laid, des regards qui t'suivent presque constamment. En vrai, à force de te forcer à taire tes sentiments, t'es presque devenu frigide au reste du monde. Tu sais qu'tu peux pas te permettre de donner libre court à tes vrais désirs, alors tu t'tourne vers ce que tu sais que tu peux t'autoriser. Tu navigues dés que tu peux, te perdant dans l'océan où t'as ce semblant d'impression de liberté qui t'rend presque heureux. L'océan c'ta maitresse - c'tout ce qu'il faut pour le moment pour satisfaire ton coeur protégé de hautes barrières. Tu t'prépares depuis longtemps à l'idée qu'il y aura jamais de filles qui te le fera battre plus vite - qu'il y en a aucune qui a reçut d'toi plus que quelques sourires polis ou de baise-mains amicaux. En vrai, t'as pas plus de garçons qui ont eut le droit à tes charmes - un ou deux d'beaux garçons adolescents que t'as débauché en sortie de soirée de nobles. T'sais pas trop si t'en a des souvenirs radieux, mais t'sais que rien t'plait plus que cela. Un bel homme - et même la fille qui t'fait battre le coeur fort dans ta poitrine, t'sais que c'est juste un masque. T'sais que dessus s'cache plus d'virilité que de courbes remuantes qui t'laisseraient froid.
Elle est presque trop chaleureuse, cette beauté là. Elle t'fait dire des choses sans qu't'es à penser, ou sans qu'tu te sente mal à l'aise d'être seul avec elle dans un endroit si étroit. Au contraire, si on t'demandait ca t'dirait bien d'y rester plus longtemps possible.
liesl - « Je ne devrais pas être surprise que tu sois si habile pour fendre les cœurs, » T'arque un sourcil - parce que ca t'semble fou d'penser que tu puisse briser quelques coeurs avec des mots si bien sentit. Peut être que oui - t'as jamais pensé à ceux qu'tu pouvais blesser de ton indifférence avant. Et c'maintenant que t'es tout sauf indifférent que tu penses que peut être il s'trouve d'autres personnes dehors qui t'regarde avec des yeux d'biches. Mais elle - lui - c'un regard de braise qui t'foudroie sur place.
liesl - «  Et bien soit, dans ce cas, je vais devoir y mettre plus d'énergie pour que la prochaine fois, tu viennes que pour me voir.  »
sylas - « t'penses pouvoir m'faire oublier l'reste du monde pour que j'me comble que d'toi ? » Qu'tu demande sans t'rendre compte que tout c'que tu dis va dans un même sens, et que ca dépasse c'que tu peux t'autoriser. C'que tu t'autorise en général dans c'genre de mission. Parce que t'as pas l'droit d'penser à des yeux d'biches, ou enflammés d'belles promesses quand tu es devant un tel personnage. Tu t'gifles mentalement, en t'souvenant que devant toi c'un pirate qui s'tient. Et pas n'importe lequel - c'Charybde le dévoreur des océans. Qui lui mange les coeurs d'ses victimes, pour rien leur laisser à quoi s'rattacher. Alors autant protéger l'tiens, et n'pas le laisser faire d'toi c'qu'il veut.

Mais t'joue - tu joue en essayant d'te convaincre que c'pour ta mission que tu t'es donné tout seul. D'venir le vendre sur un plateau d'argent à ton roi et ton père l'commodore. T'es pesuadé que c'genre de personnage se laisse pas attraper facilement. Alors tu préfère jouer sur l'mystère, et t'y as pensé assez souvent pour avoir décidé d'avoir sa confiance pour l'faire venir à toi, et l'mettre aux fers. Et sa confiance tu l'gagne en glissant ta main sur sa peau qui t'brule au passage. Vraiment - t'es bon pour t'cacher plus d'vérité qu'tu le pensais.
liesl - « Oh? Alors tu viens pour faire plaisir à d'autres mais me réclame pour toi tout seul? » T'souris devant son ton moqueur - pas qu'tu le mérite pas de recevoir c'genre de remarque alors que t'es bon juste à dire une chose et son contraire.
sylas - « c'est que chacun est venu ici pour s'faire plaisir comme il l'entend - et j'vois pas comment passer d'meilleure soirée qu'avec toi. » Dis-tu comme pour faire amende honorable à la complimenter pour pas d'faire châtier. C'vrai que t'as laissé ton équipage te faire venir ici - t'préfère que ca soit que toi qui l'propose, et heureusement les hommes sont jamais difficiles à convaincre que passer une soirée à voir d'jolies filles danser c'la meilleure chose à faire. Alors depuis qu'ils ont découvert l'cabaret ils s'y arrêtent souvent - pour pas dire chaque jour - et si l'Capitaine peut venir ce n'est que meilleur n'est-ce pas ? Ca donne l'sentiment qu'ils sont juste tous au même niveau et s'comprennent tous quand il s'agit de perdre le nord.

liesl - « On dit une danse contre un massage, alors?  »
sylas - « Ca m'semble un bon compromis. » C'est que ta main s'glisse contre sa main en cercles depuis un moment - tu t'en rends compte qu'maintenant qu'elle lâche un gémissement c'qui te fait frémir d'la tête au pied. Et t'arrête pas, en vrai t'mets même ta deuxième main à contribution. « Si ca m'coute si peu cher j'peux me payer ta compagnie pour un bon moment alors ? » Glisse-tu à son oreille avant qu'elle s'lève pour t'prendre la main, et que tu t'laisse faire bien qu'tu reste surpris du soudain changement de cap.
liesl - « Suis-moi,  » T'vois pas comment tu pourrais faire autrement, alors qu'vous sortez de la pièce pour vous retrouvez dans d'beaux appartement en un rien d'temps. Tu t'fais glisser à l'intérieur pour voir quelques meubles, et d'objets qui décorent chaleureusement la pièce. Ca a rien à voir avec c'que t'as l'habitude depuis qu't'es gamin - mais y a un truc qui est assez agréable ici aussi. Un truc qu'tu peux pas dire, mais qui t'détend presque tout de suite.
sylas - « J'ai même le droit à être invité dans la loge d'honneur ? » Tu d'mande en te tournant vers la danseuse - ou l'pirate tu t'force à penser - qui t'tend un verre de Rhum. Evidemment. C'qui te fait sourire - surtout en tant qu'marin qui t'trouve toujours avec d'genre de breuvage à bord.
liesl - « J'espère que ça ne te dérange pas si l'on prend le temps de boire un verre avant de commencer. »
sylas - « Tout dépendra contre quoi j'vais marchander c'verre ? » La questions s'pose avec un sourire en coin, avant d'prendre le verre, restant près d'la belle et d'lui proposer d'venir le cogner contre le tiens. L'rhum sent fort - mais c'pas désagréable à dire vrai. « Du rhum pour un marin ? J'pensais pas qu'on pouvait c'genre de chose dans les cabarets. » T'dis avant de prendre la moitié d'ton verre en un coup - ca t'fait rapidement tourner la tête c'genre d'alcool. Ou l'alcool simplement - c'pour ca que tu bois pas souvent. Mais assez pour t'sentir bien en fait. Même si t'es pas sûr que la chaleur que tu ressens c'est à cause d'ca.
sylas - « J'me rends compte que j'sais pas grand chose d'toi, sauf que t'es une danseuse d'talent. T'vas juste danser pour moi, ou cette intimité c'pour nous permettre aussi d'faire plus ample connaissance ? A moins que ca soit un truc habituel pour toi, d'mener les garçons ici ? »  Et bizarrement - tu l'explique pas - ca t'met le ventre à l'envers de le croire. Croire que t'es pas l'seul à avoir droit à c'privilège d'être dans ses appartements à elle - à lui - en sa seule présence.
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MessageSujet: Re: blood on hands, stars in eyes (lielas)   blood on hands, stars in eyes (lielas) EmptyDim 10 Sep - 3:55


La vie fait parfois drôlement les choses, comme quand t’as petite sœur est disparue en prenant le large, et que t’as profité d’une mutinerie pour t’échapper d’cette roue infernale qui voyait ton âme s’ternir de plus en plus d’noir. T’doutes pas que t’as une carcasse des plus splendides et agréable pour les yeux – en homme ou en femme y’a pas de doute là-dessus. Sauf qu’à continuer sur les vagues d’ta Capitaine, y’a tout ce qui se trouve en-dedans qui s’pourri, laissant qu’tes yeux comme sanglante preuve. Des éclairs rouges qui entachent tes yeux qu’tu laisses parfois devenir dorés, révélant ainsi ta vraie nature. Celle dont t’es fier, malgré tout, cette pour laquelle t’es prêt à t’battre, car elle en vaut la peine. Corona est magnifique, lumineuse, mais la magie fait également son charme, ce n’est pas un simple instrument dangereux.
Pas que ça soit au premier plan d’ton esprit, ton attention plutôt tournée vers l’marin derrière toi. Toi tu brilles en spectacle pour capter son attention, lui, lui il a juste besoin d’te regarder pour que tu perdes pied. L’voir s’enfermer avec toi est une bonne nouvelle, une façon pour toi t’en découvrir plus sur c’type qui parvient à t’rendre toute chose si facilement. T’as jamais fait entrer facilement les gens, c’pas sain selon toi s’donner au premier regard, s’amouracher d’une image, d’une idée, sans savoir si on se trompe ou non. T’sais même pas son nom, et tu l’laisses s’infiltrer sous ta peau, heureux d’frissonner chaque fois qu’il est dans les parages.

« t'penses pouvoir m'faire oublier l'reste du monde pour que j'me comble que d'toi ? » Ton visage s’fend, bouche souriante et rire au fond d’la gorge, bref mais assez pour dévoiler toutes les idées qui t’traversent l’esprit après sa large remarque. « J’pense pas, j’suis certaine. J’crois aussi qu’tu en doutes pas non plus, » qu’tu minaudes en lui faisant un clin d’œil joueur à travers le miroir. Après tout, il est là, avec toi, au lieu d’être dans la pièce centrale du Cabaret à boire et rire avec les autres convives, et à s’rincer l’œil devant les danseuses aux numéros délicieux. Dont t’fais partit depuis cinq saisons, délaissant l’dangereux monde d’la piraterie pour reprendre une entreprise florissante depuis longtemps déjà. Une qui n’a rien d’aussi sale que tuer et piller, qui n’touche même pas ton grand amour qu’est la mer – car clairement c’pas la mort que tu cherchais en offrant ta vie à l’océan. T’aurais jamais cru qu’un jour tu cesserais d’vivre sur les vagues, et tu te réveilles encore sans comprendre pourquoi l’plancher est si droit. Un sentiment qui t’quittera sans doute jamais, et qui t’fait demander combien d’temps tu pourras t’retenir avant d’te sauver à nouveau sur les eaux.
Y’a d’bons avantages à gérer c’Cabaret par contre, et tu t’surprends de plus en plus à apprécier cet univers, lâchant pas de trouver de nouvelles idées pour le faire prospérer l’plus longtemps possible. L’rêve, ça serait d’avoir le Cabaret droit sur l’eau, pour mixer ton amour de jeunesse à cette nouvelle passion.
Tu t’concentres -ou plutôt, t’arrives plus à t’concentrer sur autre chose- sur les mains qu’il pose sur ta peau, appréciant la chaleur et l’bien-être qui s’diffuse en toi par conséquence. Puis quand il t’réclame pour lui tout seul, t’peux qu’répondre, moqueur mais pas moins intéressé. Surtout pas alors qu’il t’parle, sa bouche contre ton oreille et t’essaie d’ravaler les frissons que te procurent son souffle. « c'est que chacun est venu ici pour s'faire plaisir comme il l'entend - et j'vois pas comment passer d'meilleure soirée qu'avec toi. » Là c’est dans ton bas-ventre qu’tu sens la flamme du plaisir s’embraser, ton sourire s’faisant conquis. « Il ne faut pas te décevoir dans ce cas, et offrir à ton cœur ce qu’il désire, » qu’tu ronronnes en faisant un pas vers l’arrière pour rapprocher imperceptiblement vos corps.

« Ca m'semble un bon compromis. Si ca m'coute si peu cher j'peux me payer ta compagnie pour un bon moment alors ? » T’claques ta langue ton palais, lui jetant un regard outré à travers le miroir – mais y’a cette lueur dans l’fond d’tes prunelles qui s’efface pas, une du même genre qui brille dans ses yeux à lui. « Tu m’prends pour une banale fille de joie, peut-être? Y’a rien de gratuit dans la vie, même pour des marins aussi jolis qu’toi. »
Quelques instants plus tard vous êtes en chemin, loin d’cette petite pièce, loin des gens et près d’chez toi – c’dans tes appartements qu’vous terminez, dans c’salon simple qu’tu chérie toutefois. En mer, t’avais tes appartements mais ce n’était pas aussi grand qu’ici. Un avantage parmi un lot d’inconvénients. « J'ai même le droit à être invité dans la loge d'honneur ? » « Rien de moins pour la fille d’honneur, naturellement, » qu’tu confirmes sans cacher ton petit sourire fier. C’pas tant s’vanter d’avoir d’belles choses que de juste profiter en avoir, et d’user des avantages qu’la vie nous a offert. T’suis l’courant toi, t’vas où il t’mène avec un sourire conquérant accroché aux lèvres. T’as jamais eu besoin d’grand-chose pour être heureux, t’as beau être bien nanti tu recherches pas à vivre dans trop luxueux, préférant l’concentrer sur l’endroit où tu t’trouves plutôt que dans quoi tu vis.
« Tout dépendra contre quoi j'vais marchander c'verre ? » Il prend malgré sa question, qu’tu prends en riant. Y’a le tintement des verres qui résonne entre vous quand il frappe le sien contre le tien, et t’prends une longue gorgée avant d’répondre. « Cette bouteille est un cadeau de la maison. C’pas gratuit, c’est juste ma manière de dire que je suis contente de profiter de ta présence. »

« Du rhum pour un marin ? J'pensais pas qu'on pouvait c'genre de chose dans les cabarets. » « Ici, on sert le meilleur, et rien n’est meilleur en bouche que le rhum. » Tu ne peux nier ton affection pour cet alcool, pas même quand tu portes une longue chevelure et des jupes. T’vois l’matelot qui prend la moitié d’son verre en une gorgée, à ce rythme, la bouteille n’durerait pas longtemps.
« J'me rends compte que j'sais pas grand chose d'toi, sauf que t'es une danseuse d'talent. T'vas juste danser pour moi, ou cette intimité c'pour nous permettre aussi d'faire plus ample connaissance ? A moins que ca soit un truc habituel pour toi, d'mener les garçons ici ? » T’as tout l’loisir d’observer son visage quand il parle, t’approchant le temps de terminer ton verre. Et t’doutes pas d’voir une étincelle dure dans son regard quand il prononce sa dernière phrase, ça n’dure pas plus d’une seconde mais t’as l’temps de voir – et ça t’fait sourire davantage. « On a encore toute la nuit devant nous pour que j’danse, darling, alors on peut s’asseoir et discuter en toute intimité, » qu’tu batifoles en levant une main qu’tu fais ensuite glisser sur l’bras du beau marin jusqu’à rejoindre sa main. Tu la tires en reculant, t’rapprochant du divan pour l’inviter à y prendre place pendant qu’tu retournes prendre la bouteille de rhum sur le bar. « Tu sais, je pourrais finir par le prendre personnellement si tu continue à insinuer que je suis une fille de joie facile et peu cher, » plaisantes-tu avant de t’installer sur le canapé à ton tour, plus proche de lui que nécessaire.
« Liesl, c’est mon prénom. C’est une bonne base pour apprendre à connaître quelqu’un. » T’es curieux d’pouvoir mettre un nom sur c’visage d’ange, celui qui quitte plus tes pensées depuis que tu l’as vu pour la première fois.
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MessageSujet: Re: blood on hands, stars in eyes (lielas)   blood on hands, stars in eyes (lielas) EmptyDim 10 Sep - 21:51


Liesl & Sylas
blood on hands, stars in eyes
Tu t'perds dans l'illusion - t'as été doué pour t'plier aux règles d'la société, qui voulait qu'tu sois pas toi. Alors c'est jeune que tu t'es prête au jeu des faux semblants, des mensonges pas omission, des masques sociales - c'que tu pouvais être devant l'reste du monde et ce que tu pouvais être pour toi seul. Être c'que personne savait que t'étais - tu t'mens à toi même depuis longtemps, si bien qu'parfois tu crois bien qu'tu finis par y croire à tes mensonges. Parfois tu nages en eaux troubles, t'essaie juste d'pas te noyer, d'garder la tête hors de l'eau pour garder l'cap - et recherche d'quoi te guider pour rester l'type bien que t'espère être. C'tout ce qui compte pour toi - d'faire ce qui est juste. L'faire comme un homme de bien, et pas t'retrouver à devoir t'battre avec ta conscience. Sauf que mentir c'pas exactement c'que dois faire un homme d'bien. Tu t'caches derrière d'belles raisons, qui t'donne le sentiment d'être chevaleresque. Tu t'dis que t'as l'droit de mentir au pirate devant toi, d'te la jouer comme si tu savais rien, pour l'guider dans tes filets.
Sauf que quelque part t'sens que c'pas si bien que ca de jouer ainsi. Tu t'tais ta conscience qui va contre ton devoir. Ton devoir c'de mettre les pirates au fer, et c'est c'que tu vas faire. Qu'importe qu'tu doive jouer les jolis coeurs pour ca - et qu'importe que quelque part ca t'fasse battre le palpitant plus vite et que t'aime ca. T'aime ca infiniment l'regard qu'elle porte sur toi, les joutes verbales entre vous, et c'truc qui t'donne envie de rester en face à face intime. C'truc qui fait qu'tu veux pas que ca s'termine, et que quand ca s'termine t'attends juste qu'la lune apparaisse d'nouveau pour y revenir dans l'cabaret. Qu'finalement si tu viens ici c'pour jouir d'sa seule présence - même si tu t'prétends le contraire.
liesl - « J’pense pas, j’suis certaine. J’crois aussi qu’tu en doutes pas non plus, »  T'peux pas dire l'contraire - tu l'voudrais tu l'peux pas. Tu l'peux pas parce que t'as jamais été d'ce genre à t'retrouver à baver sur les danseuse d'cabaret, ou à t'perdre dans c'genre d'endroit de plaisir. T'as passé l'plus clair de ton temps à t'entrainer pour être un militaire - faisant taire l'reste de tes envies. Alors t'retrouver là t'faut une belle raison - et elle s'trouve devant toi. Alors tu t'contente d'opiner vaguement pour pas lui donner trop raison.

Sauf que ca arrive - qu'tu lui donne raison. Ton esprit tourne pas comme il devrait; sans doute parce qu'il y a c'parfum de fleurs sauvage, ou d'eau salée qui t'prend les narines et t'rend plus détendu. T'rend plus serein - t'aime son parfum et quand t'es proche d'elle - d'lui - ca t'ravie le reste de tes sens. Alors t'es plus franc, plus sincères, et elle s'laisse aller à faire des sourires qui illuminent son regard.
liesl - « Il ne faut pas te décevoir dans ce cas, et offrir à ton cœur ce qu’il désire » 
sylas - « tu s'rais celle qui l'comble de désire ? » Qu'tu glisse avec toujorus ces foutus sous-entendus qu'tu contrôle pas. C'qu'il se passe un truc en toi qui fait qu'tu tourne pas rond. C'que plus tu passe de temps dans cette intime face à face et plus tu t'fais des idées qu'tu devrais pas. A force d'te contrôler et d'te forcer à respecter l'interdit t'as trop d'idées que tu peux pas garder dans l'arrière d'ton esprit. Et quand il s'trouve un corps si bien fait près d'toi avec une esprit qui excite tes pensés tu peux pas résister. Qui l'pourrait ? C'rare pour toi d'trouver quelqu'un qui soit si humain - finalement - et t'considère pas comme un futur commodore - un futur prince des mers. Alors t'profite autant que tu peux de cette présence rafraichissante - oubliant la majorité du temps qu'il s'agit d'un pirate. Bien que si - réellement -c 'tait qu'une fille elle aurait pas autant d'intérêt pour toi tu l'sais aussi. Tu peux pas tromper ton coeur, et elle l'peut pas non plus - c'un masque, et tu sais les reconnaitre. Ton coeur aussi - il reconnait la grâce virile d'un homme derrière ces paillettes et c'maquillage.
liesl - « Tu m’prends pour une banale fille de joie, peut-être? Y’a rien de gratuit dans la vie, même pour des marins aussi jolis qu’toi.  » 
sylas - « j'suis loin d'te penser banale. »  T'réponds sans t'prononcer sur l'fille de joie - ca semble évident qu'tu pense pas qu'elle l'soit. T'sais qu'elle c'est pas un elle - déjà - et qu'de joie elle a qu'le sourire. Le sourire qui t'fait trembler d'plaisir - surtout quand elle t'emporter loin d'la pièce vers ses appartemment.

liesl - « Rien de moins pour la fille d’honneur, naturellement, »  Appartement d'honneur - ses appartements, et t'laisse aller à observer la simplicité d'cette pièce toute en chaleur. En bois fins et souvenirs qui sont pas si nombreux. D'autres portes, et couloir qui mènent ailleurs - vers la chambre t'peux pas t'empêcher d'le penser. Mais t'préfère pour l'moment pas t'laisser aller vers c'genre de réflection. Préférant jouer l'jeu de la séduction - encore - et t'retenir d'aller trop loin. T'sais plus où sont les frontières de l'acceptable, mais un verre ca semble pouvoir être accepté.
liesl - « Cette bouteille est un cadeau de la maison. C’pas gratuit, c’est juste ma manière de dire que je suis contente de profiter de ta présence.  » 
sylas - « J'dois m'assurer qu'ma présence reste agréable en contre-parti alors ? » T'rajoute, t'assurant qu'tu sais que c'pas gratuit. Qu'il y a rien qui l'est - tu l'as appris durant les années à courir après les pirates. Qu'ils savent tout échanger, même les vies humaines. Qu'ils ont pas d'coeur, pas d'âme, pas d'retenu - et les sorciers sont pires qu'les autres, parce qu'ils s'perduadent qu'leur pouvoir leur donne l'droit d'être supérieur aux règles et aux lois. Ca t'frappe comme un coup d'poings dans la gueule ce rappelle qu'devant toi s'tient Charybde.
Sauf qu'il a l'coeur qui t'fait vriller l'tiens, et qu't'oublie encore dés qu'tu t'perds dans son regard. D'autant qu'il a un rhum qu'il te sert, et qu'tu peux pas non plus résister à ca - au rhum.
liesl - « Ici, on sert le meilleur, et rien n’est meilleur en bouche que le rhum.  »  T'souris - après avoir bu la moitié d'ton verre et admis qu'il était excellent effectivement.
sylas - « J'peux penser à d'autres choses bien agréables en bouche. » T'murmure avec plus d'pensés encore qui t'font perdre le sens d'la réalité, avant d'espérer qu'ton souffle ce soit perdu dans l'vent ou l'silence - même si c'peu probable.

liesl - « On a encore toute la nuit devant nous pour que j’danse, darling, alors on peut s’asseoir et discuter en toute intimité,  »  Alors t'opine - tu t'laisse aller contre le canapé, contre la danseuse, à moitié tournée vers elle et l'reste de ton verre qu'tu fais tourner distraitement dans ton verre. C'qu'elle garde ta main dans la sienne après t'avoit guidé là, et t'pas d'humeur à vouloir la lâcher. T'préfère plutôt regarder vos peaux qui s'touchent et s'caressent. Et c'une image qu'tu trouve bien érotique pour t'contenir de difficilement déglutir.
liesl - « Tu sais, je pourrais finir par le prendre personnellement si tu continue à insinuer que je suis une fille de joie facile et peu cher, »  T'souris, avant d'te pencher vers elle, et d'glisser ta bouche près d'son cou, dans l'creux de son épaule et d'y poser un baiser d'pardon.
sylas - « Loin d'moi cette idée - j'pense pas qu'tu sois si facile, et j'préfère m'penser flâtter d'avoir l'droit à ton intérêt; même si j'dois y laisser ma bourse. Ton prix est l'miens, j'suis prêt à tout pour t'garder en tête à tête. » Tes mots s'perdent dans la sincérité d'tes propos qui t'étonnent toi même et t'profite d'être proche d'sa peau pour contrôler le rougissement qu'tu sens atteindre tes joues. Respirant profondément avant d'te relever que lorsque t'a reprit l'contrôle.
liesl - « Liesl, c’est mon prénom. C’est une bonne base pour apprendre à connaître quelqu’un.  »  Liesl - tu r'tiens, notant qu'cest autant d'fille que garçon d'porter un nom si peu commun. Liesl - ca t'met presque mal à l'aise d'le savoir mais t'montre rien. Ca l'rend presque humain, qu'le monstre devant toi ai un nom. T'as pris l'habitude d'user d'son surnom pour lequel il est connu dans l'royaume. T'prends sa main et t'pause tes lèvres comme tu l'fais pour les filles d'la haute naissance.
sylas - « C'un nom peu commun, d'plus, mais magnifique. »  T'dis avec un sourire en coin, quelque peu perdu dans tes propres pensés - changeant l'Charybde qu'tas toujours détesté pour un Liesl qui s'trouve plus charmant qu'tu peux l'admettre. Plus humain - c'perturbant d'le voir ainsi. D'voir combien ca serait facile d'bien s'entendre. « Sylas - mon prénom c'est Sylas. » T'réponds, en ignorant ton nom qui pourrait l'mettre sur la voie d'ta naissance si jamais il a appris l'nom du Commodore dont il a failli prendre la vie.
sylas - « T'as toujours vécu dans c'cabaret ou à Corona, Liesl, ou t'as d'intérêt pour autre chose qu'rendre les hommes fous d'tes mouvements d'rêve ? »  T'demande sachant pas sur quel sujet sauter sans t'prendre le risque d'trop en dire. « J'avoue que j'pas jouer à apprendre à connaitre quelqu'un depuis longtemps. Alors j'suis peut être pas doué pour ca. » 
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MessageSujet: Re: blood on hands, stars in eyes (lielas)   blood on hands, stars in eyes (lielas) EmptyJeu 21 Sep - 0:25


Ton souffle qui s’fige dans ta gorge aussitôt que ses phalanges masse doucement tes épaules. Pendant une seconde tu doutes presque du fait qu’il soit humain, ses doigts diffusant d’la magie dans tes muscles qui t’rends hypersensible. T’sais que c’est ridicule, mais pas autant que d’te défaire sous les doigts d’un homme qu’tu connais à peine. Faut s’méfier des belles gueules, tu devrais s’méfier de sa belle gueule mais t’y arrives pas, t’as juste envie d’te laisser allé encore plus entre ses bras. Si t’es pas friand d’mettre ton cœur dans la bataille, t’sais reconnaitre quand il s’y glisse ni vu ni connu, et c’matelot te fait frémir par la seule force d’son regard. Ça t’fait penser à la facilité qu’avait eu ton ancienne capitaine à t’séduire, déjà gosse t’avais l’regard qui brillait qu’pour quand t’avais la chance d’la croiser sur le pont. T’es pas resté dans l’ombre longtemps cependant et bientôt t’as eu l’plaisir d’avoir ta place à ses côtés. Sauf que c’était différent, elle c’était une pirate, c’était ce que tu voulais devenir. Un modèle à suivre, ton capitaine, un fantasme qu’t’as eu la chance de goûter. T’as pas le même sentiment qui t’prends aux trippes quand c’lui qui t’approche, car ce qui t’arrives chez lui c’pas ce qu’il est ou ce qu’il possède- t’sais rien de lui après tout. T’voudrais tout savoir par contre, voir si en apprenant davantage sur lui la magie s’estomperait, qu’le coup de foudre passe afin qu’tu reprennes l’contrôle tom corps. Là t’es que figé, avide d’plus de contact et terrifié à l’idée que si tu bouges, il te lâche.
T’as beau avoir l’air sûr d’toi quand tu parles, affirmant ne pas douter une seconde d’pouvoir le faire oublier l’reste du monde autour d’vous, c’la première fois dans ta vie qu’tu te sens nerveux du dénouement d’toute cette drague qui se fait de moins en moins subtile. Quand il t’avoue qu’il pourrait pas passer une meilleure soirée qu’avec toi, c’est suffisant pour t’faire frissonner d’la tête aux pieds à nouveau. Vraiment, en étant si faible face à lui après si peu d’temps, t’as qu’à t’avouer déjà vaincu. « tu s'rais celle qui l'comble de désire ? » T’rêves où t’entends d’l’envie dans sa voix? T’rêves sûrement pas, sauf qu’tes muscles prennent ces mots comme une promesse et s’tendent. Tu t’mords la lèvre inférieure et t’fais exprès d’en mettre un peu, juste un peu tout en regardant l’matelot droit dans les yeux. « J’espère que c’est déjà l’cas- au moins un peu, pour que j’ai juste à l’faire monter encore et encore. Pour qu’il se comble que de moi. » T’sais pas d’où il vient cet éclat d’possessivité, ça s’entend dans ta voix cependant alors t’gardes un sourire qui appuie tes paroles.

« j'suis loin d'te penser banale. » D’nouveaux mots qui t’rendent toute chose, et pour la peine t’sens pareille à une fille d’joie qui tombe amoureuse contre toute attente, à s’prendre à rêver d’changer sa triste vie pour celle du royaume d’son prince charmant. Tu réponds d’un énième sourire conquis, d’une expression qui peut pas s’retenir d’trahir ton intérêt. Alors au lieu d’te rendre au point d’te jeter au coup du marin tu attrapes sa main et l’intimes d’te suivre. S’il désire être le seul spectateur d’tes danses faut vous trouvez un endroit plus adéquat. Tes appartements t’semble tout indiqué, et tu t’arrêtes pas tant qu’vous avez pas étouffé l’son derrière vous en claquant ta porte d’bois.
T’présentes l’endroit en indiquant qui pourrait avoir rien d’moins pour la fille d’honneur, bien que ça soit ton statut d’propriétaire qui te donne droit aux meilleurs appartements du cabaret. Heureusement situé à la totale opposée d’ceux d’ta mère. Y’a pas grand-chose à montrer alors t’diriges plutôt vers le bar où t’prépares de quoi boire pour tous les deux, bien qu’les verres s’vident avant qu’vous ayez eu l’temps d’vous rendre au canapé. « J'dois m'assurer qu'ma présence reste agréable en contre-parti alors ? » T’lâches un rire amusé à sa remarque, agréant d’un mouvement d’tête. « Tu as tout compris, mais je ne doute pas que tu sauras te montrer à sa hauteur. »
L’brun te donne aucune raison d’douter de lui, de douter qu’il est autrement que pour tes beaux yeux. Il joue très bien au gars séduit, son visage reflétant sans doute les mêmes étincelles que sur le tien. Puis en vrai c’est pas comme si t’avais une raison de douter que tu verrais quiconque de ton passé ici, et c’est naïf pour un pirate d’croire qu’il restera à jamais caché. Même sous les traits d’une femme. Pour l’instant, ton seul atour pirate c’est l’rhum que tu présente pour accompagner votre discussion, ce qui surprend ton joli marin qui n’est pas habitué d’voir ce breuvage dans un tel lieu. « J'peux penser à d'autres choses bien agréables en bouche. » Puis quand il t’dit des choses comme ça, comment est-ce que tu peux prétendre rester d’glace? Heureusement que t’as un bon déguisement, des cheveux longs pour tenter d’camouflé ton visage. « Si c’est ce qui t’allume mon joli on pourra toujours s’y appliquer un peu plus tard. » Qu’tu lui rétorques en lui faisant un clin d’œil aguicheur. Un plus tard qu’tu doutes être si long s’il lâche pas d’te sortir d’pareilles paroles, t’affectant autant qu’ses mains sur ta nuque tout à l’heure.

Une fois installée sur le canapé, t’refuses d’voir ta paume s’refroidir d’la perte d’celle du matelot alors tu la gardes dans la tienne, ce qui ne t’arrête pas pour user de l’autre main pour remplir vos verres de rhum à nouveau. Après ta remarque tu relèves la tête, à temps pour le voir qui s’penche sur toi et glisse son visage dans ton cou, ses lèvres s’posant sur la peau découverte d’ton épaule. Tu soupires aussitôt, penchant la tête dans l’sens contraire pour l’laisser s’poser autant qu’il le souhaite. T’dois avouer aimer c’côté téméraire chez le brun qui ne le fait pas reculer- il t’donne l’impression de reculer devant rien, jamais, quand il veut quelque chose. « Loin d'moi cette idée - j'pense pas qu'tu sois si facile, et j'préfère m'penser flâtter d'avoir l'droit à ton intérêt; même si j'dois y laisser ma bourse. Ton prix est l'miens, j'suis prêt à tout pour t'garder en tête à tête. » « Flatter, c’moi qui l’es après toutes ces belles paroles, m’sieur le marin. Continue comme ça et j’aurais pas envie d’te détrousser une seule pièce. Et si m’sieur est assez riche pour y mettre le prix, c’est inutile d’en parler maintenant, mh? » C’est que parler argent en si bonne compagnie, alors qu’t’es tranquillement en train d’perdre la tête suite aux assauts du matelot, c’est loin de t’intéresser. T’veux juste te concentrer sur lui et ce qu’il est et l’effet qu’il t’fait autant physiquement que mentalement. Au Diable le prix, t’serais prêt à en payer aussi pour être certain qu’ce moment soit pas gâché.

« C'un nom peu commun, d'plus, mais magnifique. » Il t’as attrapé les doigts pour t’faire un baisemain, juste avant d’te complimenter sur ton prénom. Tu devrais pas être surpris qu’ton corps y réagisse mais ça t’prend d’court quand y’a un doux brasier qui te flambe encore l’estomac. Alors t’fais qu’lui sourire davantage, lui disant merci du regard. « Sylas - mon prénom c'est Sylas. » Tu le répètes dans ton esprit, Sylas. Ça lui va bien qu’tu approuves d’un hochement d’tête, content d’enfin pouvoir mettre un nom sur c’visage divin. « Je suis très enchanté, Sylas. »
« T'as toujours vécu dans c'cabaret ou à Corona, Liesl, ou t'as d'intérêt pour autre chose qu'rendre les hommes fous d'tes mouvements d'rêve ? » C’est qu’il veut vraiment en apprendre davantage sur toi l’brun, et- et si t’as l’habitude d’enjoliver et jouer avec la vérité pour la tirer à ton avantage, avec Sylas t’as pas l’goût d’jouer. Tu prétends déjà avec ton costume de fille, tu t’dis que la moindre des choses c’est d’être honnête autant qu’tu peux sur qui t’étais avant l’cabaret. T’as qu’à en dire autant qu’tu veux, omettre certains détails, tant qu’tu peux lui parler du vrai toi. « J’suis originaire de Corona, mon intérêt pour les cabarets sont plutôt récents, bien qu’mon affinité avec la danse fait que montrer que j’y aie ma place. Avant, crois-moi ou non, je naviguais sur les eaux. J’ai mis la mer de côté pour la famille, j’espère que ça sera pas pour toujours cependant. J’aime bien ce que je fais ici, tu peux sans doute comprendre par contre qu’des gens comme nous n’aiment que l’océan. » Tu l’balances souvent à ta mère avec hargne, c’besoin d’retrouver l’eau. Ton élément et ta maison. C’la première fois qu’tu mentionnes espérer pouvoir retourner en mer, t’demandes même pas un équipage ou un navire pour naviguer si on t’donne le droit de plus jamais jeter l’ancre à nouveau. « D’où viens-tu, Sylas? Et… comptes-tu rester dans le coin encore un moment? »

« J'avoue que j'pas jouer à apprendre à connaitre quelqu'un depuis longtemps. Alors j'suis peut être pas doué pour ca. » Tu secoue la main dans les airs pour signifier que c’est pas grave, avant d’la déposer sur sa cuisse. Les gens que t’as appris à connaître sont ceux que tu connais depuis des années, même dans un contexte comme celui-ci c’est pas intime psychologiquement qu’tu cherches à être. « J’crois pas qu’il y ait d’bonnes ou mauvaises façons d’faire alors pas la peine de s’inquiéter. On a qu’à apprendre d’la manière qu’on veut. » Ta voix séductrice accompagne tes doigts posés sur sa cuisse qui n’restent plus immobiles, créant d’petits arabesques sur l’tissu d’son pantalon.
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MessageSujet: Re: blood on hands, stars in eyes (lielas)   blood on hands, stars in eyes (lielas) EmptyJeu 28 Sep - 0:06


Liesl & Sylas
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T’veux pas trop penser, juste passer les doigts sur la délicate épiderme qui s’tend à ton toucher. T’fais pas cas de ce qui est convenable, sans doute parce que t’sais que dans ce genre de milieu y a pas de règles que tu pourrais bafouer. T’même pas sûre qu’il s’trouve des règles à suivre, t’as juste pris la décision de suivre tes inclinations, et tes envies, agissant sans t’soucier de ce que tu parais être en dehors. T’sais pourtant faire bonne figure, parce que t’as grandit dans les cercles de la noblesse d’Andalasia et que tu devais faire honneur à ton nom et ton père. Ca te semble loin, et ridicule, alors que tu t’trouve là à masser la peau rugueuse et parfumée d’un pirate travesti en danseuse de cabaret – t’sais pas comment t’en ai arrivé là, mais t’es pas sûr non plus de vouloir faire demi-tour pour plus jamais être en présence d’la belle. T’es même pas sûr des raisons qui t’poussent à rester là – t’es pas sûr de savoir jusqu’où tu veux pousser le jeu.
T’es sûr que tu veux pas t’poser ce genre de questions, par contre. Parce que t’es presque certains qu’aucune réponse pourrait entièrement te satisfaire. Et qu’aucune pourrait te combler plus que juste profiter de la présence de la – du – danseuse.
Liesl - « J’espère que c’est déjà l’cas- au moins un peu, pour que j’ai juste à l’faire monter encore et encore. Pour qu’il se comble que de moi. » L’désir – t’sais que aussi amusant que ca paraisse, c’est pas ses courbes féminines surfaites, et ses maquillages qui cachent sa virilité qui te font monter une envie que tu tâche d’contrôle. C’est justement le fait que tu sache que c’est joué, que c’est juste un déguisement, et qu’en dessous – tu frissonne sans aller au bout de ta pensée. Etrangement, la curiosité te pousse à vouloir lui faire tomber le masque. A vouloir glisser ton regard en dessous. Sauf que t’es certain que c’est une mauvaise idée – celle-ci.
Sauf que si t’as toujours été bon pour ravaler ton secret, et c’désir pour les hommes, t’es étrangement assez mauvais pour jouer à l’indifférence avec lui. Pourtant t’a passé ton adolescence à geindre de frustration après ton presque-frère sans jamais rien laissé paraître. Alors pourquoi cette fois c’est presque un supplice de ravaler tes mots et tes envies.

Tu les ravale pas – d’ailleurs – et tu joue avec le feu aussi surement que tu finiras pas te brûler. C’peut être pour cela que tu te retrouve rapidement dans les appartements de la belle. Que tu te retrouves loin de ton équipage, d’Aedan, ou d’un quelconque moyen de t’enfuir. Y a que vous deux- loin des chants et des cris du cabaret. Ca te semble être hors du monde. Hors du temps. Et l’pire – c’est que c’est exactement là que tu veux être te trouver.
Liesl - « Tu as tout compris, mais je ne doute pas que tu sauras te montrer à sa hauteur. » Tu doute pas non plus que tu seras d’une excellente compagnie – ou du moins tu tente de préserver cette confiance en toi. T’es pas vraiment certain de l’être. Etrangement si t’es le genre de soldat qui doute jamais, et qui a une main sûre sur son arme ; c’est un homme qui passe son temps à se remettre en question, et à vouloir s’auto-critiquer pour se pousser à être meilleur. Un meilleur homme, ou le meilleur des hommes – c’peut être le poids de la couronne qui a finit par t’faire rentrer trop d’incertitude dans la tête.
Mais t’es pas si mauvais apparemment, parce que c’est pas long avant que ta langue fourche sur des mots, que que tu pointes du doigts des insinuations qui te laissent des flashs agréables en tête.
Liesl - « Si c’est ce qui t’allume mon joli on pourra toujours s’y appliquer un peu plus tard. »
Sylas – « Un peu, je devrais pouvoir me contenir d’ici là. » Que tu décrètes en usant d’ce même ton séducteur que tu use avec lui trop facilement. C’est étrange, parce que c’est pas une chose qui te ressemble ; d’te laisser aller à jouer au séducteur. Mais apparemment y a pas grand chose qui te soit familière ici, alors autant te mettre à l’air, et de laisser à être ce que tu t’autorise pas d’habitude parce que tu le peux pas. Après tout n’était-ce pas le but de ce genre de lieux ?

Liesl - « Flatter, c’moi qui l’es après toutes ces belles paroles, m’sieur le marin. Continue comme ça et j’aurais pas envie d’te détrousser une seule pièce. Et si m’sieur est assez riche pour y mettre le prix, c’est inutile d’en parler maintenant, mh? »
Sylas – « J’sais reconnaître une affaire en or, alors je t’en couvrirais sans aucun doute à un moment donné sans même que t’es à demander. » Tu finis par dire, en oubliant un temps c’que tu fais là – et ca arrive trop longtemps. Trop facilement. Tu te laisse hypnotisé par la créature, à la manière d’une sirène au chaut envoutant. Mais t’es pas dupe – elle finira par de noyer, t’enfonçant dans les abysses quand elle en aura l’occasion. Alors tu dois être fort, et d’temps en temps te boucher les oreilles pour que le chant te parvienne pas à l’esprit et te fasse divaguer.
Liesl - « Je suis très enchanté, Sylas. » Sauf que t’as jamais entendu de voix plus mélodieuse que celle-ci et que tu veux jamais t’arrêter de l’entendre dire ton nom – à la manière d’une caresse c’est bien la première fois qu’il te semble pas emprunt de dureté et de sévérité. Ca t’fait presque devenir rouge, sans que tu puisse expliquer pourquoi, et tu préfère te retourner dans ton verre de rhum pour cacher ton trouble.

Cela dit ca t’empêche pas d’être entreprenant et d’poser des questions dont – en réalité- tu te doutes des réponses. T’es pas sûre qu’elle en vienne à se dévoiler en gueulant – je suis un pirate – mais ca te réconforte quelque part d’entendre sa voix. De juste être là, pas si loin l’un de l’autre, à discuter d’vous.
Liesl - « J’suis originaire de Corona, mon intérêt pour les cabarets sont plutôt récents, bien qu’mon affinité avec la danse fait que montrer que j’y aie ma place. Avant, crois-moi ou non, je naviguais sur les eaux. J’ai mis la mer de côté pour la famille, j’espère que ça sera pas pour toujours cependant. J’aime bien ce que je fais ici, tu peux sans doute comprendre par contre qu’des gens comme nous n’aiment que l’océan. » Tu restes un moment perplexe, mais touché – tu peux pas l’dire autrement, et sans que tu l’décide c’est ta lanque qui s’agite avant que tes pensés soient sous contrôle.
Sylas – « C’est pas par choix qu’mon seul amour c’est l’océan. » Que tu dis avec plus de mélancolie que tu l’aurais voulu, et tu te mords la lèvre inférieur d’une gêne soudaine. T’aime naviguer, et si tu le pouvais tu passerais ta vie sur ton bateau – il porte pas son nom par hasard. Le cœur de l’Océan c’est ta fierté, c’est ton équipage, ta réussite, ton nom qui navigue sur les mers du monde connu. Mais t’sais aussi que pour les marins de ton genre il se trouve un moment où une femme prend la place de la maitresse – ils deviennent infidèles à l’océan pour se poser à terre et graver leurs noms dans une génération de plus. T’sais qu’Aedan a bien failli passer à Hazel la bague au doigt – sauf que toi c’est jamais une chose que t’as pu envisagé. T’sais que ca finira par arriver mais pas par choix, par devoir. Et comme ton devoir t’interdit d’aimer qui tu voudrais. Alors ton cœur apparient qu’à l’océan.
Liesl - « D’où viens-tu, Sylas? Et… comptes-tu rester dans le coin encore un moment? »
Sylas – « Pourquoi, tu as peur que je te manque si je devais disparaître bientôt ? » Tu demande avec une véritable curiosité dans la voix. A vrai dire depusi que tu viens ici régulièrement t’as moins hâte du départ- tu t’ennuie moins ici aussi faut dire. Et t’es presque sûre que Liesl y est pour quelque chose. Mais pour l’moment tu te décide à jouer son jeu, et comme elle a répondu à tes questions tu vas faire d’même – comme elle a répondu à demi-mot, tu lui en offre pas moins.
Sylas – « Je viens d’Andalasia. Mon équipage et moi on est venu pou signer des accords commerciaux mais… la disparition de la princesse a ralenti ce genre d’affaires. Alors pour le moment on reste dans le coin à…profiter du pays et de ses beautés. » T’réponds avec un sourire en coin, avant de t’excuser d’être mauvais à ce jeu, et tu l’pense vraiment, pour le coup. Sauf qu’il lève une main pour la poser sur ta cuisse et t’ferme la bouche pour rester fixé sur lui.
Liesl - « J’crois pas qu’il y ait d’bonnes ou mauvaises façons d’faire alors pas la peine de s’inquiéter. On a qu’à apprendre d’la manière qu’on veut. » C’est une voix séductrice qui t’fait frémir, et tu t’penche plus vers lui encore, allant à la rencontre d’ses gestes tentateurs – foutue sirène.
Sylas – « J’devrais peut être te montrer mon navire un de ces jours. Avant de devoir reprendre la mer ; de préférence. » Qu’tu propose sans vraiment savoir pourquoi – parce que tu le fais pas pour le coincer, mais parce que dans ta tête l’image de lui sur le pont de ton navire ca agite un truc dans ton ventre qui te torture délicieusement. Tout comme maintenant, alors que t’es plus proche encore, et qu’ton regard s’arrête sur les lèvres qui sont pas si loin qu’ca- vraiment. T’as juste à faire un mouvement pour y gouter. Mais t’bouge pas, préférant humidifier ta propre bouche, en t’mordant la lèvre d’dessous.
Sylas – « Est-ce que un peu plus tard c’maintenant ou t’as envie d’savoir autre chose sur moi ? »

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MessageSujet: Re: blood on hands, stars in eyes (lielas)   blood on hands, stars in eyes (lielas) EmptyJeu 26 Oct - 6:26


Sourire aux lèvres, c’est l’esprit apaisé et l’cœur excité qu’tu retrouves dans tes appartements, seul avec c’magnifique marin. Sylas pourrait être le seul présent dans la foule et tu pourrais t’en satisfaire sans problème. Cela impliquerait cependant qu’tu revois ton numéro et/ou ton allure, voir si t’es toujours aussi séduisante ou s’ta perdu de ta valeur. Un gros coup sur l’orgueil, qu’tu as pas d’mal à t’voir oublier cependant si ça veut dire qu’le brun n’décroche plus son regard de toi. T’aimes comment ça t’réchauffe les tripes, bien qu’tu ne veuilles pas penser plus loin à c’que ça pourrait signifier outre qu’un fort désir. T’es bien là, heureux d’pas avoir dû monter sur la scène, d’avoir comme seule chaleur droit aux orbes brûlantes de ton joli matelot.
Et puisqu’il t’rend toute chose, il n’est que légitime qu’tu lui fasses ressentir la même chose. Et tu l’vois son début d’désir, ça que t’enflammer davantage, vouloir qu’il augmente au point qu’Sylas n’veuille, n’vois, plus rien d’autre. Qu’t’en perdre ton souffle, qu’t’en perdre la tête et qu’ton palpitant explose dans ta cage thoracique, qu’tout ça devienne trop. La tension qui grimpe au fil d’la discussion, la voix qui s’fait séductrice par moment, comme l’regard ou les gestes. Plus un ombre d’agacement dans tes yeux depuis qu’tu soupires d’bonheur en compagnie du mystérieux marin.

« Un peu, je devrais pouvoir me contenir d’ici là. » L’ton d’sa voix envoie un frisson faire trembler ta colonne vertébrale d’haut en bas, affecté plus qu’de raison. T’gardes de répondre autrement qu’en lui offrant un regard brûlant, hochant la tête malgré qu’il aurait pu fondre sur toi à l’instant tu l’aurais laissé faire sans hésitation. C’bien d’laisser la tension monter encore, juste un peu, la sentir qui fait bouillonner les veines et brouiller l’esprit. T’espères en apprendre plus qu’son prénom avant qu’tu perdes pied, t’peux pas retenir c’sentiment curieux qui t’habite, pas que se soit ce sentiment qui prenne l’plus de place dans ta poitrine.
« J’sais reconnaître une affaire en or, alors je t’en couvrirais sans aucun doute à un moment donné sans même que t’es à demander. » T’relèves les sourcils face à c’commentaire, un petit sourire joueur tirant sur l’coin d’tes lèvres. Ça attise ta curiosité, bien qu’habituellement, c’genre de discours d’la part d’un client laisse de marbre. Pas venant d’lui cependant, rien de ce qu’il dit t’laisse indifférent, pas en l’imaginant qui t’remet un magnifique cadeau juste pour l’plaisir d’te voir sourire- et bien que t’es pas besoin de t’enrichir, ce n’est pas tous les trésors qui sont fait d’or. « Prendre un bain nu sous une pluie d’or, voilà qui m’semble intéressant- qu’si tu joins à moi naturellement. » Les mots t’échappent pareil au frisson qui t’fait trembler la colonne sans qu’tu puisses l’retenir chaque fois qu’il t’frôle.

Une fois présenté, c’est l’heure d’en apprendre davantage l’un sur l’autre. Bien qu’le plan intelligent est d’pas parler d’ta vie de pirates à personne, t’peux pas cacher ton amour pour les mers, ni l’fait qu’t’as beau être né ici t’y as passé beaucoup d’temps avant d’reprendre le cabaret.
« C’est pas par choix qu’mon seul amour c’est l’océan. » Y’a une note d’mélancolie quand il t’parle qui t’fait relever les yeux, à temps pour apercevoir un bout d’lèvre s’prendre entre ses dents. C’est assez pour t’subjuguer un instant mais t’manque pas d’remonter tes yeux vers les siens. « Tu comptes m’expliquer en quoi mon joli marin n’a pas eu l’choix, ou t’vas jouer la carte du mystère pour m’faire languir davantage? » qu’tu demandes d’un ton qui s’fait plus autrement qu’séducteur, bien que curieux également. Tu t’demandes c’qui a poussé Sylas à s’perdre sur la mer, si son amour pour elle n’est pas la raison qui explique sa constante présence en son cœur. Ça n’a jamais été un doute dans ton cas, t’as pas eu d’mal à faire un choix entre la terre et l’océan, ayant l’impression de fané puis ridé en restant autant d’temps sur la terre ferme. T’veux savoir c’qui a amené Sylas a être qui il est, et de surcroit, rassasié ton envie d’le découvrir plus.
« Pourquoi, tu as peur que je te manque si je devais disparaître bientôt ? » « Tout à fait. J’mentirais si j’n’avouais pas avoir déjà pris goût à sentir ton regard sur moi quand j’monte sur scène. » ronronnes-tu avec franchise, t’disant qu’s’il vient à partir bientôt, ça n’changera rien d’toute façon. Au pire il s’souviendrait d’la danseuse du cabaret avec un sourire satisfait, conquis peut-être aussi si l’reste d’votre entretien arrête pas d’bien s’passer. T’en viens à oublier ton déguisement, tout en étant affreusement au courant qu’tu dois t’présenter en elle et non en il.

« Je viens d’Andalasia. Mon équipage et moi on est venu pou signer des accords commerciaux mais… la disparition de la princesse a ralenti ce genre d’affaires. Alors pour le moment on reste dans le coin à…profiter du pays et de ses beautés. » Andalasia. Voilà un royaume dont tu es familier, sous ton vrai visage, celui du dangereux pirate répondant au nom d’Charybde, celui qui a pas hésité à ensanglanté ses prunelles autant d’fois qu’il a fallut. T’sais qu’ici t’hésiterais pas non plus, ça fait monter un dangereux feu dans tes tripes, cette peur exagérée d’la magie qui pousse les humains à s’méfier des sorciers, au point d’vous couper votre liberté. T’as beau t’tenir tranquille depuis qu’t’es d’retour ici, essayer d’rendre leur doré à tes yeux et ton âme, pas qu’tu sois croyant mais t’aimerais bien mourir avec bonne conscience – juste au cas où. Bonne conscience cependant, ça implique faire c’qui faut pour préserver vos droits. « J’ai déjà eu la chance d’me rendre dans c’beau royaume. » qu’tu réponds en faisant d’petits cercles sur sa cuisse, sourire aux lèvres. « J’dis pas que sa disparition soit une bonne chose, mais il faut savoir tirer profit d’une mauvaise situation. J’en suis flatté comme ton équipage et toi arrêtez souvent dans c’cabaret. »

Vous êtes proches, tellement proches que t’as pas d’mal à sentir son souffle s’mélanger au tien. Il s’penche encore plus sur toi quand t’lui assures qu’il y a pas d’mauvaises manières pour apprendre à s’connaître, assez qu’t’as presque mal d’sentir ton cœur battre trop fort dans tes oreilles et ta cage thoracique et dans chacune de tes veines. « J’devrais peut être te montrer mon navire un de ces jours. Avant de devoir reprendre la mer ; de préférence. » La proposition te prend d’court car tu t’y attendais, sauf qu’ton visage s’fend rapidement d’un sourire qui doit dévorer la moitié de ton visage. Y’a rien qui t’ferait plus plaisir qu’visiter l’navire de ton matelot – bien qu’tu devrais changer ton appellation maintenant qu’tu connais son rôle à bord. « C’est une invitation que je suis impatient d’remplir, capitaine. »
Tellement proches qu’quand son regard descend jusqu’à ta bouche, puis qu’il s’mord la lèvre une seconde après, t’manques rien - ça t’électrise. « Est-ce que un peu plus tard c’maintenant ou t’as envie d’savoir autre chose sur moi ? » T’avais pas réalisé qu’tu retenais ton souffle jusqu’à qu’il s’échappe d’un coup d’tes poumons, et qu’tu secoue à peine la tête négativement avant d’expirer tout en brisant l’peu d’distance qui reste entre vous deux, ralentissant juste le temps de frôler sa bouche d’la tienne. Puis tu l’embrasses, tes doigts glissant dans les cheveux d’sa nuque, t’y agrippant car t’sens ta tête qui tourne alors qu’vous avez à peine eu l’temps d’faire danser vos lèvres une contre l’autre. Ton autre main s’serre sur sa cuisse mais t’la bouge pas, outre pour martyriser sa chaire avec tes phalanges.

T’aurais pas cru possible d’perdre l’esprit face à un seul baiser, sauf qu’embrasser Sylas ça t’fous dans un état qu’tu pourrais pas expliquer. Y’a un grognement qui t’monte dans l’fond dans l’gorge alors qu’ta langue s’glisse entre tes lèvres pour approfondir l’baiser, qu’tu tentes d’te coller contre lui autant qu’tu peux sans embarquer par-dessus lui. Tu t’dis que ça serait peut-être de trop, de trop parce que t’sais pas s’tu seras capable de t’arrêter, y’a d’la lave à la place d’ton sang mais t’dois pas oublier que t’es une illusion.
T’arrives au bout d’ton souffle, t’laissant pas d’autre choix que d’te détacher pour remonter à la surface. Tu t’éloignes pas trop, essayant d’retrouver l’nord avant d’ouvrir les yeux à nouveau. « Décidément une des meilleures choses que j’ai apprise sur toi. » qu’tu souffles quand t’fais confiance à ta voix, pouvant pas résister à l’envie d’te pencher vers lui pour l’embrasser chastement cette fois. T’aimerais bien qu’ton cœur s’ralentisse un peu mais t’crois pas qu’tu pourras y arriver avec lui à quelques centimètres d’toi.
Mais toi, toi t’es qu’une illusion, en fait. T’veux pas lui faire d’mauvaises surprises, alors qu’t’as essayé d’le berner. Tu t’es fais prendre à ton propre jeu, mais t’as pas envie que l’illusion prenne fin.
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